1. En 2022, selon les estimations de l’Enquête nationale sur les voyages, environ 732 000 personnes en provenance du Canada ont visité l’Abitibi-Témiscamingue dans le cadre d’un voyage. Ces visites comprenaient à la fois des excursionnistes (venus pour une seule journée) et des touristes (ayant passé au moins une nuit). La grande majorité  provenaient du Québec (92 %), et dans près de 3 cas sur 4, il s’agissait d’escapades d’une journée.
  2. Les dépenses effectuées par l’ensemble des touristes et excursionnistes – du Québec ou hors Québec – sont estimées à 154,9 M$ en 2022, desquels 134,6 M$ proviennent du Québec. Les touristes dépensent plus par visite que les excursionnistes, ce qui s’explique notamment pas les frais d’hébergement, de restauration et d’activités. Les touristes québécois dépensent davantage lors de leur séjour en Abitibi-Témiscamingue (548 $) que dans l’ensemble des régions du Québec (371$).
  3. L’Ontario constitue le second marché canadien en importance en Abitibi-Témsicamingue. Restant majoritairement plus d’une journée dans la région (2 nuitées en moyenne), les dépenses des touristes ontariens représentent des retombées estimées à 14,6 M$.
  4. L’été est la saison forte du tourisme régional. Le troisième trimestre (juillet à septembre) attire le plus grand volume de touristes, toutes provenances confondues, s’imposant comme la saison la plus lucrative, avec des retombées estimées de l’ordre de 49 M$.

HÉBERGEMENT TOURISTIQUE

En 2024, la demande en hébergement touristique a atteint 422 785 unités et empla-cements loués dans la région, que ce soit en hébergement commercial (hôtellerie et résidences de tourisme), en hébergement de courte durée (plateformes Airbnb et Vrbo), en camping de passage et en prêts à camper (excluant le camping saisonnier).

La demande totale en hébergement accuse un recul de 6,5 % dans la région, comparativement à 2023, qui est l’année ayant enregistrée la plus forte demande depuis 2014. Malgré une diminution des unités louées, l’hébergement commercial demeure largement dominant, représentant 86 % des unités louées. Les autres segments, tous en croissance, se partagent le reste du marché : 9 % pour le camping de passage, 4 % pour l’hébergement de courte durée et 1 % pour les prêts à camper.

La diminution de la fréquentation hôtelière conjuguée à la croissance dans les autres segments suggère une évolution des préférences touristiques, possiblement orientée vers des formules d’hébergement plus flexibles, économiques ou proches de la nature.

Sources : Ministère du Tourisme, Tableau de bord : Données de l’Enquête nationale sur les voyages (Statistique Canada).
1. 2. 3. et 4. Les données de l’enquête sont issues de sondages auprès d’un échantillon de la population de 18 ans et plus résidant au Canada, ce qui exclut les touristes internationaux. Ces personnes voyagent pour des raisons personnelles, ce qui exclut les déplacements pour le travail ou à des fins diplomatiques ou militaires. Les excursionnistes sont des personnes qui doivent parcourir une distance d’au moins 40 kilomètres (à l’aller) et revenir à leur domicile le même jour. Bien que ces données soient officielles, elles sont des estimations et doivent être utilisées pour faire état de tendances générales du tourisme.
Ministère du Tourisme, Tableau de bord : Hébergement 360. Note : Unités ou emplacements d’hébergement à la location : chambre, chalet, appartement, prêt à camper, emplacement de camping, etc.